Les projets et réalisations

Treize écoles qui travaillent en réseau : 6000 élèves.

Pauline et un parent
Pauline et un parent

Le développement et la santé commencent dans l'école. Les mères scolarisées ont des enfants en meilleure santé qui iront aussi à l'école. Prendre conscience du droit à l'intégrité de son corps permet aussi de lutter contre des traditions (excision, mariages trop jeune,...)

Des réunions pédagogiques régulières ont lieu entre les directeurs d'école et les enseignants. Une réunion annuelle a lieu avec MAS Burkina pour échanger sur les projets et réalisations.

Les 10 écoles :   BOW , Banankyo , Goundi A , Goundi B , Goundi C, Kaali, Nédialpoun, Réo 4, Zoula A, et Zoula  B

Prévention de la malnutrition :

Cantines scolaires, jardins scolaire, miel, culture du moringa (voir ci-dessous),... La poudre de moringa ajoutée dans les repas à la cantine scolaire permet la prévention de la malnutrition, l'amélioration de la santé en général.

Le récipient de chacun va être rempli. il faut attendre.

Ce sera,en période de 'soudure' (entre deux récoltes), le seul repas de la journée.

Santé, Hygiène, Eau

Les écoliers sont soignés gratuitement.

Avec le carnet de santé, l'enfant ira au dispensaire et viendra à l'école chercher les médicaments disponibles : paracétamol, antipalustres, antibiotiques, collyres, solution de réhydration, soins petites blessures...

  

Suivi de la vaccination des bébés.

Une carte de suivi est remise par l'élève 'parrain' à la mère 48 heures avant la séance de vaccination. La carte présentée aux Agents de Santé reviendra à l'école.

   Le but est de responsabiliser l’écolier et de diminuer le nombre d’enfants non vaccinés, la plupart des parents illetrés ayant du mal à gérer un calendrier vaccinal.

Missions dentaires avec la Faculté de Bordeaux II

Accès aux soins dentaires difficile en raison de la pauvreté de la population et du nombre de soignants. > Voir partenaire santé la Faculté Odontologie Bordeaux II     

Des ruches scolaires avec le Conseil Régional d'Aquitaine

Le projet APICULTURE permet aussi la sensibilisation à l'ENVIRONNEMENT

Les ruches sont autogérées par l' association de parents d'élève (APE) et l'Association de Mères Educatrices (AME) de chaque école. 

    Des formations assurées aussi aux femmes, ce qui n'est pas habituel au Burkina. Elles s'y investissent de plus en plus.

Environnement - ruches test : A l’école de Banankyo nous avons placé 5 ruches  fabriquées avec un matériau qui recycle les sachets et autres déchets plastique, invention de Philippe YODA (voir ci-dessous le reportage vidéo d'Arté). Le procédé utilise les déchets plastiques pour obtenir un matériau imputrescible et inattaquable par les insectes.
Reportage vidéo d'Arte sur l’« entreprise » de Philippe Yoda de recyclage plastique   

L'eau, l'environnement

Les forages. Deux forages ont permis aux écoles et à la population d'avoir une eau de qualité.

 

Sécurisation des puits.  Dans toutes les écoles les puits qui causaient la mort accidentelle des enfants ont été sécurisés par des margelles et couvercles. Voir photo. 

 

Projets vétiver à venir. Pour freiner l'eau dans les ravins creusés par les eaux, favoriser l'infiltration et retenir la terre arable.

Trop méconnu : le moringa.

Un intérêt alimentaire exceptionnel... et gratuit

                    En 2008, plantation de Moringa dans les 10 écoles MAS.

Bien qu’on le trouve souvent dans les jardins, les propriétés du moringa sont méconnues.

Ses feuilles sont d'un intérêt alimentaire exceptionnel  : riches en vitamines A, C, fer, protéines, calcium, magnésium, oligo éléments...

Plus efficace et facile d'emploi que les feuilles fraîches, il est très facile de réduire les feuilles en poudre : les faire sècher à l'ombre, les piler.

De 4 à 6 m de haut,  le moringa peut être planté, semé, bouturé, autour du champ ou près de la maison. Il pousse rapidement et facilement et garde ses feuilles toute l’année, elles repoussent dès qu'on les a coupées

Jardinage, alimentation, nutrition.

Un âne, une charrette, une charrue par école

Un jardin dans chaque école, un pousse pousse à eau pour arroser, ou en cas de pénurie, pour le transport de l'eau de boisson

Ce sont les parents d'élèves qui préparent le terrain pour le jardin scolaire.

Quand le matériel ne sert pas pour l'école, ils louent le matériel pour leur champ.

La charette est aussi utilisée par les Mères qui font la collecte et la vente de pierres et d’eau sur les chantiers, au profit de l'école. Elle est aussi louée aux commerçantes qui viennent acheter des légumes, ou pour divers transports à l'occasion de mariages, ou autres.

L'école vient retirer les vivres pour les cantines scolaires avec la charette.

 

Séchoirs solaires pour conserver les légumes et les fruits

Chaque école a reçu un séchoir pour le séchage de tomates, oignons,  mangues,... pour la conservation, permettant ainsi d'améliorer l'alimentation des écoliers.

un moulin à mil géré par les parents d'élèves

Le mil est l'aliment de base au Burkina, déterminant pour la sécurité alimentaire. 

Le moulin de Bow est géré par les parents d'élèves au profit de l'école.

La préparation du repas oblige à piler mil ou maïs 2 fois par jour. Avec le moulin les femmes vont moudre le grain pour la journée sans effort, et n'ont plus à passer de longues heures à piler le mil à la main.

Moins de fatigue et un gain de temps qui permet d'envoyer les filles à l’école.

Le projet "Chèvres" dans le village de BOW

Dans ce village très pauvre et très isolé, des chèvres ont été placées dans des familles d’élèves. La famille garde un chevrau et donne les autres à d'autres familles ayant au moins 2 enfants scolarisés. Le surplus est vendu pour la Coopérative scolaire.

  Dans cette école de brousse ouverte en 1996 les parents ont du mal à scolariser leurs enfants   > 65 élèves sur 6 classes en 2002  et seulement 3 élèves à la rentrée. 

2002, pour la 1ère fois dans le village 11 élèves reçus au Certificat d'Etudes !