Origine de l'association MAS Burkina

En 1996 Pauline Brunet participe à la construction de l'école de brousse de BOW avec l'association de Soeur Emmanuelle. Elle rencontre Brice Bazoum, responsable des cantines, qui deviendra le Coordinateur MA, ce qu'il est toujours en 2013.   

 

Pauline Brunet présidente avec  Brice Bazoum
Pauline Brunet présidente avec Brice Bazoum

Constat. Les écoles sont privées de tout. Ici les cartables sont trop lourds, là-bas ils sont vides ...

Les cantines. De mai à juillet, les greniers sont vides, on attend les récoltes. L’Etat donne une petite participation bien insuffisante. Les enfants scolarisés recevront un repas par jour, seulement si les parents ont pu donner à l’école leur participation en céréales et  bois de chauffe. Et cela n'est pas possible les années de mauvaises récoltes et de famines...

A son retour , Pauline envoie plusieurs tonnes de matériel scolaire, de livres pédagogiques et de bibliothèque pour les écoles avec l'aide du Conseil Général de la Gironde.

L'association est créée en mars 1999.

 

En décembre 99 Pauline retourne au Burkina, elle y rencontre Soeur Emmanuelle.

Des personnes en France lui ont parlé de la Pouponnière Den Kanu à Bobo Dioulasso. Les Soeurs de l'Annonciation de Bobo ont commencé, dans une maison en location, à accueillir les bébés dont la mère est morte lors de l'accouchement.
Les bébés sont dans des corbeilles par terre, et le souci du lendemain est constant. Des jumelles d'une semaine, nourries à l'eau sucrée par leur grand mère sont arrivées la veille. Il n'y avait pas même de quoi peser ces bébés minuscules. Il faut sauver tous ces bébés..

MAS Burkina envoie un pèse bébé, du matériel de puériculture, des jouets...

En mars 2000 l'association envoie 17 000 F ( 2 600 € ), le premier chèque pour le Burkina !

 

En août 2001, Pauline est de retour au Burkina, son pays d'adoption. On lui demande de soutenir un Groupement d'Animation Pédagogique de 7 écoles, dont la petite école de BOW qu'elle connaît si bien, pour une démarche de développement et d'autosuffisance. C'est le début de l'aventure...

 

Une pensée pour Soeur Emmanuelle
Article à lire paru dans le Journal du Médoc à l'occasion de la disparition de Soeur Emmanuelle
JDM_24_10_08.pdf
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Soutenir un Groupement d’écoles plutôt qu’une seule est important.

Plusieurs raisons :

 

  • Permet de mieux comprendre les problèmes avec la diversité des situations(écoles de ville, de brousse, sous effectifs, sur effectifs,…) et la diversité des personnalités, directeurs, enseignants, parents, ont chacun leur approche.

 

  • idées et techniques circulent entre les écoles et les villages

 

  • transparence de la gestion : chaque école, les parents d’élèves sont informés de ce que font et ont reçu toutes les écoles

 

  • Un projet est d’abord expérimenté dans une école et peut être étendu aux autres écoles.