Revue de presse

Journal sud ouest du 29 mai 2009 Solidarité pour le Burkina

À la tête de M.A.S. Burkina Pauline parraine une dizaine d'écoles au Burkina Faso--

 Le Burkina, c'est un peu comme si-elle y avait posé ses valises.  C'était en 1996. Pauline Brunet  y passe trois semaines pour cons­truire une école à Bow, un petit vil­lage de la partie subsahélienne du pays.  « J'avais déjà fait quelques mis­sions en Afrique pour l'association de Sœur Emmanuelle.  Mais quand l'école a été construite, je me suis rendu compte que tout restait à faire... »

    De retour à Castelnau-Médoc, elle décide de créer M. A. Solidarités Burkina. Avec un principe « Ne pas donner aveuglément mais toujours dans un esprit d'aide au développement. J'essaie de ne pas regarder le pays avec mes yeux d’occidentaux mais d'être à l'écoute des habitants, de travailler en concerta­tion avec eux »

    Quand on lui demande pourquoi le Burkina elle répond avec des chiffres "C'est le second pays le plus pauvre du monde selon l'indice de développement humain, 1 enfant sur 5 meurt avant ses 5 ans, 30 % de la population souffre de malnutrition, à peine 37 % des enfants sont scolarisés"

   Pour Pauline et son asso "tout doit partir de l'école". Aujourd'hui elle en parraine une dizaine au Burkina.  "Pour favoriser la scolarisation, elles doivent devenir des lieux de vie" explique-t-elle.

 

Panneaux solaires. Son premier projet, elle le monte avec trois bouts de ficelles avec des partenaires sur place, dont un cadre du ministère de l'Éducation. Elle décide de fournir à chacune des 10 écoles « Un âne, une charrette et une charrue ».

   Elle explique : « Dans un pays où il ne pleut qu'une fois par an, l’en­seignement de l'agriculture aux en­fants est crucial. Cela a aussi permis d'améliorer les menus des canti­nes. » Plus tard, aidée d'un mécène, elle achète des panneaux solaires.  « Dans les villages, il n'y a pas d'électricité. Alors depuis que les panneaux ont été installés, l'école est devenue un lieu de vie, le soir pour les parents. Et cela facilite bien les choses pour les convaincre de scolariser leurs enfants. »

    Après plus de 10 ans de militan­tisme, Pauline a pu rassembler une centaine de Médocains et autres, dans son association. La femme qui avoue passer toutes ses journées sur ses « microprojets » pour le Burki­na annonce pour 2009 un budget de 55 000 euros. Dont la plus grande partie est issue des dons et des manifestations organisées pour collecter des fonds.

Récemment, deux forages ont pu être réalisés à côté d'un établisse­ment scolaire. Un partenariat avec l'Université dentaire de Bor­deaux a permis à des étu­diants dentistes d'aller prodiguer des soins.                        YANN SAINT-SERNIN lesparre@sudouest.com

 

Assemblée Générale MAS Burkina
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Solidarité pour le Burkina
paru dans le journal du Sud Ouest le 25 décembre 2009
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Pauline Brunet une seule obsession l'éducation
Article du Journal du Sud Ouest du 2 août 2009
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"Aider à ne plus avoir besoin"
Journal du Médoc, juin 2009.
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"De nouveaux projets pour MAS"
Article paru dans le journal du Médoc le 16 janvier 2009.
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"HUMANITAIRE.-- L'association médocaine MAS combat la déscolarisation --en s'attaquant aux dramatiques conséquences de la crise alimentaire mondiale"
Article paru dans le journal Sud Ouest du 23 août 2008.
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"Une pensée pour Sœur Emmanuelle "
Article paru dans le journal du Médoc le 24 octobre 2008
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Chaleur humaine avec Caloristik
Découvrez le groupe Caloristik grâce à l'article du Journal du Médoc du 10 octobre 2008
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