Notre devise ‘Personne ne peut tout faire, mais chacun peut faire quelque chose’.   Quel que soit le montant chaque don est important pour les actions, tout s’ajoute..

    « C’est la générosité, le partage, la compassion, toutes ces valeurs qui amènent à une énergie fabuleuse qui est celle de l’amour. C’est cette beauté qui sauvera le monde. »     Pierre Rabhy

>>>Ce sont aussi les valeurs défendues par MAS Burkina,

 Depuis 23 ans, l’ADN de MAS n’a pas changé, éducation, santé, environnement 

 S’engager personnellement c’est se donner une dimension supplémentaire, l’énergie pour changer  les choses. Parler bien sur, mais surtout faire.

L’exemple est donné par ces enfants qui se mobilisent en France et dans le monde.

  • Trois exemples les dans le film ‘Demain est à nous‘ un documentaire qui interroge sur l’engagement des enfants et des ados quatre coins du monde qui, parfois dès l’âge de 7 ans, se battent contre la pollution, la grande pauvreté, les mariages forcés.

 

Notre engagement renouvelé ; Lutter contre la misère, et en même temps protéger notre planète en améliorant le sol et la végétation dans un des lieux le plus arides, le Sahel.

 

Nous constatons au fil des ans que les adhérents dont le nombre reste constant, ne se déplacent pas forcément. C’est un peu dommage, mais l’important est qu’ils nous font confiance et nous donnent les moyens d’agir.   Et c’est ce qui mobilise les dirigeants. 

 

– . — Soutien financier à l’association de Pierre Rabhy ‘Terre et Humanisme’ pour ses actions en France. Elle agit concrètement pour la transmission de l'agro écologie comme pratique et éthique visant l'amélioration de la condition de l'être humain et de son environnement naturel.

En partageant l'agro écologie au Nord comme au Sud, l'asso accompagne le changement de pratiques agricoles vers une alternative éthique au service de la Vie, de l'autonomie alimentaire des populations et de la sauvegarde de la terre nourricière.

 

p  Au Burkina Faso, pays du Sahel

C’est l’un des pays les plus pauvres du monde. 80 % d’agriculteurs sur un sol ingrat,  où il pleut à peine 4 mois par an … Les enfants malnutris sont issus des ménages les plus pauvres

  

 Depuis 1996, grâce à la volonté de tous, et l’opiniâtreté de quelques-uns, que  d’efforts déployés pour aider au développement de notre cher Burkina, de l’éducation et santé, pour avoir un avenir dans leur pays.

 

 Le développement commence dans la classe :

 

Nous avons accompagné 13 écoles (6 000 enfants) au plan scolaire, élèves et parents,  mais aussi au plan environnemental : jardins et champs scolaires, reboisement, foyers construits pour économiser le bois, ruches, panneaux solaires pour éclairer une classe par école, fours solaires pour séchage de fruits et légumes (tomates, citrouilles….)

>> Plus de 20 000 arbres plantés jusqu’en 2017 : pour retenir l’eau et régénérer les sols, mais aussi des  moringas (l’arbre santé), manguiers, anacardiers (noix de cajou)…

 >> Aider à l’autonomie au travers des 13 écoles en aidant les parents d’élèves à créer diverses Activités Génératrices de Revenus, aussi alphabétisation, santé (médicaments dans chaque école en liaison avec le dispensaire), dentistes venus de la Faculté de Bordeaux

>> le Centre Den Kanu à Bobo-Dioulasso : construction de la pouponnière pour accueil de bébés orphelins, et de l’école maternelle

  p Depuis 2016, nouveau partenaire en continuité de notre engagement, Terre Verte Asso française, dans le SahelAvec Terre Verte, nouveau défi : ‘arrêter’ le désert..,

4  fermes pilotes,Guiè depuis 1989, Fillys 2007, Goèma 2008, Barga 2016.

Une ferme pilote intègre les paysans, les villages et crée des périmètres bocagers en copropriété, et des parcelles individuelles et communes. Plus de 1500 ha de bocage ont été créés, en utilisant uniquement l’eau de pluie, au Sahel !!

 

— Nous soutenons à Terre Verte à la ferme pilote de GUIE, à 60 km de la capitale, OUAGADOUGOU, nous soutenons  les programmes d’éducation et de santé : L’école du Bocage, l’école kelyam, la pouponnière, le ciné Yam

 

— Autour de la ferme de Guié, dispensaire, maternité, pharmacie, et l école de formation des assistantes maternelles,  la seule au Burkina. Les élèves de cette école sont recherchés par tous les établissements accueillant de jeunes enfants, pouponnières, écoles maternelles. La formation dure un an et coûte 500 €/an, essentiellement payée par les structures qui envoient leur personnel en formation.

 

Le bocage sahélien se définit comme un paysage rural de prairies, et de champs entourés de haies vives et de bois. C’est un milieu équilibré où sont associés en harmonie l'arbre, la culture et l'élevage.

La première vocation du bocage est de garder l'eau de la pluie là où elle tombe par des aménagements de diguettes, de mares et de haies vives,  afin d'atténuer l'action érosive des eaux et de maintenir la biodiversité de ce milieu extrêmement fragile. 

 

p Indispensables avec l’aménagement, les techniques :

– Le Compostage pour renouveler l’humus du sol. Composter au sol les déchets culturaux, en tas le fumier et les matières biodégradables.

– Rotation culturale qui sort de l’agriculture sur brulis en permettant une intensification bioécologique. C’est la succession de différentes cultures sur un même champ au fil des ans, elle évite l’épuisement du sol et son infestation par les parasites.

– La jachère, ce n’est pas le temps de repos de la terre, mais un temps de réparation. Les plantes se développant spontanément sont celles qui vont résoudre les carences avec un impact sur la structure du sol. La jachère pâturée laisse un  champ propre pour la culture.

 

Le périmètre bocager est un remembrement des terres, à la demande des propriétaires. Ils se constituent en groupement foncier pour fixer les parcelles et  apporter des améliorations environnementales, éviter surpâturage, érosion, feux.

Les parcelles individuelles bénéficient ainsi des avantages pour l’amélioration de l’agriculture et de l’élevage, en préservant la propriété individuelle, chère aux paysans. Chacun a 1 lot de 2,56 ha (160 X 160 m) divisé en 4 champs de 0,64 ha chacun (160 X 40 m)

 

Ceci  permet de s’adapter  aux changements  de pente du terrain, en faisant pivoter l’orientation des champs  à l’intérieur du carré formé par le lot

  Les agriculteurs vivent maintenant de leur propre production, ce qui permet à 40 000 personnes de ne plus être à la merci de la famine.

 

Les techniciens se sont enrichis d’expériences environnementales, au Burkina,  dans les pays voisins et jusqu’en Europe où l’on trouve de vieux paysages bocagers pleins d’enseignements, véritables livres ouverts sur le respect de l’environnement.

 

 Les techniciens accompagnent les agriculteurs. Lu. Leur  formation à ces nouvelles techniques est facilitée aussi par l’accueil des apprentis au sein de la ferme..

 Le ciné ‘Yam’ est très utile aussi en diffusant les techniques aux populations.. 

 

p  Le Centre d’Accueil des Enfants en détresse CAED :

>> La pouponnière accueille une cinquantaine d’enfants orphelins ou abandonnés.  

Ils sont répartis dans 4 maisons tous âges mélangés, ils y resteront le temps de leur séjour.

Des enfants sont aussi placés dans des familles d’accueil.

Le lien  avec la famille (grand-mère, tante, frère et sœur) est maintenu le plus possible.

 >> Le centre des malnutris, est ouvert tous les matins aux mamans et leurs bébés. 

 

p  L’école kelyam ‘de la 2ème chance’ avec des enfants de tous âges et même des mamans avec leur bébé. Quand l’enfant dépasse 8 ans il n’est plus accepté à l’école publique et cela concerne beaucoup de filles, destinées au mariage. Cette école  amène enfants, jeunes adultes et  même des mamans avec leur bébé, au Certificat Etudes Primaires. (100 élèves)

 

p L’école du Bocage, Centre de Formation des Aménageurs Ruraux (CFAR) 35 élèves recrutés au niveau national.   Elle  accueille garçons et filles de 14 à 18 ans sur 3 ans :

 

Education, formation professionnelle, apprentissages variés, agriculture et environnement bocager, élevage, organisation du travail, ateliers mécanique, soudure, électricité solaire, hydraulique, menuiserie, maçonnerie. …Et aussi formation théâtre et forums …

 

Sur le terrain, ils étudient les périmètres bocagers,  la plantation et taille des arbres et haies, leur remise , remise dans les axes. Ils  participent aux  semis dans la pépinière, au creusage du zaï.  dans les champs d’essais. Le zaï est une technique de plantation qui consiste à placer du compost dans un trou, pour y déposer graine ou plante. Cela forme un entonnoir qui  retiendra l'eau, cela permet de régénérer les sols. ,;  

 

pLe CINE-YAM pour la communication, les films éducatifs et les apprentissages dans les villages. Avec le théâtre et les forums, un appui important pour de bonnes pratiques culturales et de santé (vaccination, hygiène, contraception…). Les animateurs ont été formés par des cinéastes de Toulouse.

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